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Ma 500 GTV et moi, les débuts de notre histoire:

 

Áprès une 250 desmo modèle 1972 ma première moto neuve, achetée chez un concessionnaire Parisien, suivie en 1978 une 900 SS à couples coniques modèle biplace noir et or également achetée neuve chez Delaude à Nice, habillée ensuite NCR en rouge et gris métallisé avec un carénage de 500 Pantah assorti, à la suite d'une violente excursion sous un camion, j'ai récupéré en 1986 cette 500 GTV type (Type DM 500 B: Ducati Meccanica 500 Bicilindrica), qui appartenait à mon beau-frère en échange avec soulte avec ma Kawasaki 250 KLX 4 temps tout terrain toute neuve.

Elle était en piteux état, mais roulante après seulement 23000 km en 7 années, pas comme celle-là.
Cette moto, un modèle 1978, avait été vendue neuve par Sport Moto à Rézé (44) en Aout 79 et j'en suis le 4ème propriètaire après un Nantais, un Lyonnais et un Paimpolais.

Ci-dessous ma 250 desmo et ma 900 SS:
 

                                                                             

                               

les photos de mes premières Ducati à couples coniques, une 250 Mk3 desmo et une 900 SS desmo, après personnalisations plus ou moins heureuses
 

   

Nota:

Il semble que chez Ducati les deux premiers chiffres du numéro de moteur indiquaient à cette époque aproximativement la cylindrée: 05 ou 50 = 500 et 03 ou 30 = 350, et les derniers chiffres l'ordre de fabrication dans la série des DM xxxx (Ducati Meccanica xxxx). Mon moteur aurait donc été le 4961è twin parallèle construit sur un total inférieur à 8000 tous modèles confondus.

Et d'après le numéro de série probablement la 554è 500 GTV assemblée sur les 700 produites.
Sur la carte grise, les GTL portaient pour type "DM 350/500 B", les GTV "DM 350/500 B" également et les Sport desmo "DM 350/500 S" ( pour Bicilindrica et S pour Sport).

Quant à mes carters moteur ils sont repérés: DM 500.1 suivi du numéro du moteur. Certains carters sont repérés DM 350/500 tout court sans .1, il s'agit peut-être de ceux des premiers modèles de 1976.
Cela ne s'applique pas aux Mototrans qui sont repérées "MD xxxx" pour Mototrans Ducati.

Par la suite il y a eu une vilaine 600 Pantah TL de 1982 pour ma femme (une photo), une 900 SS "Superlight" à carburateurs modèle 92 (une photo), une 1000 Multistrada achetée neuve en 2004, et aussi un Cucciolo Siata Ducati T1 de 1946 (une photo), une 500 parallel-twin desmo Mototrans Ducati de 1982 à restaurer (une photo plus bas sur cette page) et, tout récemment, une 650 SL Pantah de 1984 (voir aussi en bas de page).
Finalement, j'en suis à ma neuvième Ducati en tout dans ma vie de motard.

Je passe sous silence mon Solex bleu "Gordini" gonflé, une Mobylette bleue trafiquée en 75 cc avec un cylindre de D75 et un carburateur Gurtner de 19, une 175 Motocomfort de 1954, une Ossa 350 MAR de trial (une photo) et... des Japonaises dont une Honda 125 XL, une Yamaha 125 DTMX, une Yamaha 500 XT achetée neuve (un excellent mono), une jolie Honda CL 450 Scrambler pour ma femme, une moto très sympa mais au freinage catastrophique (une photo et l'essai), une Kawasaki 250 KLX enduro achetée neuve, une bonne machine d'initiation au tout-terrain (une photo de la version moto-cross) et une Honda V4 type VF 750 F, une excellente moto (une photo).
Aucune Suzuki ? Si: une très moche 400 mono 4 temps custom reçue en cadeau et que j'ai donnée à un voisin.

Désolé, les photos en lien ci-dessus sont là à titre d'illustration, ce sont des photos de modèles identiques aux miennes. J'ai très peu photographié mes motos à part certaines de mes Ducati.

Pourtant passionné par la Marque, je connais très peu les Ducati parallel-twins. D'ailleurs, c'était la première fois que j'en voyais une en vrai, elles ne couraient pas les rues. Mais bon, c'était une Ducati, alors j'ai décidé d'adopter cet enfant perdu. Si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, j'aurais sûrement hésité, mais finalement je ne regrette rien.
La pauvre qui n'avait pourtant que 23000 km et même pas 10 ans était dans un état pitoyable. Beaucoup de rouille sur le cadre, pneus lisses et dégonflés et surtout...une pince-étau à la place du sélecteur !
De plus, elle avait visiblement fait quelques promenades dans les décors et subi pas mal de bricolages, mais ça tournait...tant bien que mal.

Premier démontage:


J'ai donc décidé de tout démonter pour la refaire entièrement et puis.....elle est restée durant six années en pièces détachées, je suis parti travailler à l'étranger et j'ai déménagé plusieurs fois.
 

La restauration: 
 

   
         

 

 


                  

 
              
Par chance, à partir de 1994 j'ai eu plus de temps libre avec les congés de la marine et enfin propriétaire, je m'étais aménagé faute de mieux une éspèce d'atelier dans un ancien chai à cidre en terre battue.

La peinture d'origine était propre, par contre il y avait de nombreuses traces de rouille sur le cadre. Je l'ai donc mis à nu pour sablage, métallisation et peinture.

Le reste a été entièrement désossé: fourche, freins, tableau de bord, faisceau électrique, etc, tout. Le réservoir traité intérieurement au Restom, ce fût ensuite polissage, peinture du cadre, un peu de chromage, etc.
Puis remontage soigné de l'ensemble avec des joints spi neufs sur la fourche (redressée comme j'ai pu), reprise du jeu de bras oscillant, amortisseurs Marzocchi d'origine 900 SS de meilleure qualité, batterie neuve, pneu av neuf, un sélecteur, bref ce qu'il fallait pour avoir une machine propre.
Mais rien de compliqué, seulement beaucoup de temps et de patience. J'ai fait ça à temps perdu, sans me presser tout en roulant sur la 600 TL de ma femme.

J'avais vendu ma 900 SS / NCR à couples coniques parce que je n'arrivais plus à me faire plaisir à son guidon sur les routes sans interêt et envahies de tracteurs agricoles et de touristes qui se traînent des environs de Paimpol. Bien sûr, ce fut une sombre erreur que j'ai beaucoup regrettée par la suite, j'aurais dû la garder toute ma vie.

Pour ce qui concerne le moteur, j'ai décidé de ne pas ouvrir les carters étant donné le faible kilométrage. Je me suis donc procuré le manuel d'atelier par le Ducati Club de France et un kit de joints moteur.
J'ai seulement déposé les carters moteur latéraux, la culasse et les cylindres. J'ai repeint les carters et le bloc cylindres, vérifié l'embrayage, changé les segments, rodé les soupapes et monté un sélecteur neuf.
J'ai remplacé les bobines douteuses par des Nippo Denso de 350 Honda et voilà. Vidange, filtre à huile, réglages allumage, carburateurs, jeux soupapes et montage de bougies neuves. Le démarreur en panne a pu être sauvé grâce à un éléctricien automobiles, les pots pourris (ouaf!) ont laissé place dans un premier temps aux Lafranconi d'origine de feu ma 900SS (c'est le cas de le dire: elle a fini incendiée apès que je l'ai revendue !), une chaine secondaire de machine agricole pour commencer faute de kit disponible et puis démarrage: du premier coup ! Et toujours émouvant: le bruit d'une Ducati...

Ensuite essais et bien sûr, ce jour là il pleuvait, mais les Ducati parallel-twins sont des emmerdeuses et ce n'était que le début..

 

                                                                  

                                                      le premier essai, sous la pluie


 

Les mésaventures:

Une fois réglés les détails comme le ralenti ou la garde à l'embrayage, je me suis aventuré jusque chez "Nanard", mon copain qui tenait un magasin de motos dans le bourg d'à coté.
Ma foi, ça ne marchait pas trop mal, j'étais en rodage avec mes segments neufs, pas plus de 5000 Trs/min. Premières impressions mitigées, forcément après une Pantah et une 900 SS à couples coniques...pas très excitant.

 

 

 

 

Mais ça pissait l'huile par le joint de culasse. Un nouveau serrage n'ayant rien amélioré: deuxième démontage. J'avais bêtement oublié deux joints toriques entre la culasse et le bloc-cylindres. Bon, au boulot, et nouveaux essais: ça marche !

Ensuite, poursuite du rodage, 5500, 6000, 6500 rpm... ça roule sans trop de soucis et je commence à trouver rigolo mon nouveau jouet. Là dessus je tombe sur une annonce d'allumage électronique artisanal pour motos anciennes à 100 kilomètres de chez moi.
Soyons modernes, on essaye: j'y ai passé deux mois, ça a fini par marcher mais souvent sur une seule patte à tel point que j'ai fini, faute d'allumage, par ruiner un cylindre, l'échappement droit crachait un horrible mélange d'huile et d'essence. Et bien sûr, mon charmant électronicien amateur n'assurait aucun service après-vente.

Furieux de rater ma participation en Ducati aux Coupes Moto Légende (la Honda 450 Scrambler y a eu droit, elle, sous une pluie battante...), je me suis fâché avec mon électronicien et mis une éternité à retrouver des rupteurs d'allumage, les miens ayant disparu sous l'établi ou ailleurs...
Finalement j'ai mis la main sur des neufs dans le garage d'un ancien concessionnaire Ducati près de chez moi. Ensuite, j'ai acheté un jeu de pistons et de cylindres d'occasion chez un casseur faute de pièces neuves disponibles. 

Donc, troisième démontage et poursuite du rodage avec mon nouveau haut-moteur.
Comme ça commence à marcher assez bien, un matin d'un jour ensoleillé, je pars faire un tour sur la côte. Après 30 kilomètres, en pleine ligne droite j'entends un horrible bruit et ça se met à cogner sévère. Arrêt d'urgence et diagnostic: le moteur tourne bien au point mort mais la boite de vitesses est fichue et ça pisse l'huile par l'arrière du carter, bref c'est la "casse". 
Là, j'en ai eu marre ! J'ai abdiqué, j'avais d'autres soucis et j'ai confié miss GTV à Charly Fry, un spécialiste des Italiennes réputé des Côtes d'Armor.

Quatrième démontage, ç'était grave: carter cassé au niveau d'une cage de roulement d'arbre primaire de boite de vitesses probablement à la suite de la rupture du pignon de cinquième.

 

                                                                              Carter casse 1

                                                                            le carter cassé


Heureusement j'avais récupéré un bas-moteur complet chez mon électronicien avant de me fâcher avec lui. Alors, avec tout ça et pas mal de pièces neuves provenant de chez Sepa Motos, Charly m'a fait un moteur "aux petits oignons", enfin ! D'accord ça n'était pas donné mais c'était plus sûr.
Embiellage refait à neuf, paliers, roulements, chaine de distribution et soupapes neuves, remontage yper soigné avec des jeux parfaits et même un contrôle de pression d'huile....du grand art !

 

La renaissance:

 

                                        

                                                               fignolage au soleil
 

Et depuis j'ai une GTV qui marche et démarre au quart de tour. J'en suis à fignoler, à fiabiliser les derniers détails, à enjoliver, mais on tient "le bon bout", la base est enfin saine.
C'est une bonne moto pour les petites routes sinueuses et récemment, j'ai osé pousser pour voir la cinquième à fond sur une 4 voies:  7200 rpm, soit un bon 155. En insistant en position couché elle aurait accroché les 160 ! 
Enfin ma GTV avance, freine bien, tient la route, il me reste à règler un problème de charge de batterie mais un régulateur neuf Saprisa va peut-être arranger ça.

Malheureusement un peu d'huile commence à suinter par la culasse (mais c'est la maladie des twins parallèles...) et ça fume bleu coté gauche. J'ai bien peur que les infects rupteurs aient rendu l'âme et que j'aie de nouveau rincé un cylindre. Par chance, j'ai déniché un bloc cylindres neuf ainsi qu'un allumage électronique spécifique de qualité (impératif). Quant aux segments, ils sont toujours disponibles en neuf.

Je vais donc devoir envisager un cinquième démontage ! 

Et depuis peu, je n'ai plus le choix: faute de compression sur le cylindre qui fumait, ma pauvre GTV ne marche plus que sur une patte. J'en profiterai pour monter la culasse de ma 500 Mototrans et me faire ainsi une GTV desmo. Et c'est en cours, la culasse et le radiateur d'huile du 500 desmo Espagnol sont sur l'établi.

Finalement, ma GTV est d'origine, à part les clignotants avant et les rétroviseurs, des cornets Malossi, une démultiplication finale raccourcie avec une couronne de Pantah de 40 dents, des silencieux Dunstall, des leviers de frein et embrayage coudés et des durites tressées sur les freins avant.  
Le réservoir aurait bien besoin d'une peinture neuve, mais ça attendra. J'ai aussi fait l'achat d'un compteur et d'un compte-tours neufs, ceux d'origine se sont mis à marcher comme des essuie-glaces !

Il me reste à attendre les beaux jours....et de prochaines ballades avec mes nouveaux copains en Ducati quand j'aurais remplacé mes pistons et la culasse par ceux de la 500 desmo Mototrans et monté mon bloc cylindre neuf. Bien sûr, je vais aussi définitivement remplacer l'horrible système à rupteurs d'origine d'origine par l'allumage électronique Allemand que j'ai acheté.

Durant un été, avant de retomber en panne, j'ai fait 300 kilomètres sans ennuis lors d'une rencontre de motos Italiennes en Normandie, mais avec trois pleins d'essence dans la journée ! A l'arrivée, j'avais l'impression d'avoir fait un marathon. Pourtant, c'est une GTV, 
"Grand Tourisme Véloce", c'est écrit dessuis...Mais la selle est dure, les vibrations sont fatiguantes à la longue et l'autonomie est ridicule avec le réservoir de 12 litres: 180 Km maxi et passage sur la réserve après seulement 120 Km (consommation: presque 8 litres aux 100 Km, mais je "tire court" et j'ouvre les gaz assez fort).
 
Par contre, pour une courte ballade, ma GTV est un régal à piloter: tenue de route et freinage "tops", boite de vitesses sans problèmes et moteur vaillant entre 4500 et 7000 rpm grâce à la démultiplication raccourcie, par contre il vibre un peu. Sur autoroute, elle prend 140 compteur à 6300 rpm comme une fleur. Et je ne parle pas du bruit: magnifique avec les silencieux Dunstall !

En Juillet 2010, j'ai eu le bonheur de rouler sur circuit avec ma GTV à l'occasion des 30 ans du Ducati Club de France sur le circuit du Vigeant dans la Vienne (en lien) et ma foi, je n'ai pas été trop ridicule.

 

                                

                                                                                      sortie hivernale

 

Voilà mon histoire. Ça n'a pas été sans peine mais j'en ai beaucoup appris et finalement j'en suis tombé amoureux ! Je dois aimer les emmerdeuses, je vais en parler à mon psy...Je crois surtout que je ne pourrais plus m'en séparer parce que je l'ai bien méritée et, ma foi elle me le rend bien maintenant qu'enfin elle marche.
J'en suis même arrivé à ne plus trop craindre la casse....jusqu'à la prochaine, à moins de refaire le moteur tous les 30000 kilomètres.

 

                                                                                         travail sur les arbres à cames pour ajouter un ressort de sécurité

 

 

 

  

 

 

séance de striptease au soleil                           
 

                                      Cornets
 

                         
 

 

 

Les trois sœurs de Dominique "Gigi" le collectionneur: sa 500 GTL, sa 500 GTV et sa 500 Sport desmo, les trois en état "collection", bien sûr !

La magnifique 500 GTV de Dominique lors d'une rencontre de Ducati anciennes

 

                                   

 

 

                                      ma GTV

 

 

 

 

 

 

Mes acquisitions récentes:


Une 500 Mototrans desmo troisième génération de 1982

                                                                                         
 

                                                            lors de l'achat: roulante mais à restaurer, du boulot en perspective...



Une 650 Pantah de 1984

Et en Août 2011, j'ai craqué un peu vite pour cette moto, belle en apparence. Malheureusement, j'ai du la revendre à perte en 2013 (ah, les sous..) après deux ans de travail et de pannes à répétition. Méfiez vous des sportives d'occasion qui ne sont pas en état d'origine.
Dommage, c'était un vrai bonnheur sur la route, quand enfin elle a marché correctement.



ducati-650-pantah.jpg
                                                                 lors de l'achat avec le silencieux Conti très bruyant

 

Un commentaire perso à mon sujet et à ma 500 GTV:

C'est à croire que tout çe qui m'est arrivé avec ma 500 GTV ne m'a pas servi de leçon ou alors, optimiste incurable, j'ai tout oublié après sa renaissance et bien sûr, ça n'arrive qu'une fois, c'est bien connu...

Mais la 650 Pantah était belle "en apparence" au premier coup d'œil, elle tournait rond et un trop bref essai ne m'a sevi à rien. Et le propriétaire était un filou qui m'a baratiné pour que je ne regarde pas trop la moto, "elle est belle, hein" disait-il sans arrêt.
Et je n'ai rien vu, ce gros malin de technicien dans l'aviation m'a même invité à un dîner-barbecue dans sa grande et belle maison avec sa femme et ses enfants tous charmants. Il m'a même aidé à charger la merveille sur ma remorque le lendemain matin. 

Il devait bien rigoler intérieurement, je n'ai même pas pensé à nagocier le prix exorbitant (6500 €) compte tenu de l'état apparent de la "belle" qui en valait 4000 à tour casser (d'ailleurs, par erreur je n'avais amené que 6100 € et il les a acceptés).
Ma bonté et ma passion aveugle me perdront. D'ailleurs, ça s'est deja fait à maintes reprises. Il paraît qu'on ne se refait pas et pour moi, vu mon grand âge, c'est trop tard.


                                  nous3-1.jpg      nous5.jpg   
       
après quelques mois, avec le guidon relevé, le silencieux Dunstall et toujours les amortisseurs Fournales


                                       
650 pantah 002 001    

                                                                     650 pantah 008  


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          finalement sans le carénage, avec les amortisseurs Marzocchi et les instruments de 600 Pantah

                        (remarquer également les magnifiques roues Oscam d'origine style Campagno)

     Roues

Roues FPS: également montées sur certaines 900 SS à couples coniques

Roues Oscam: également montées en doré clair sur les 650 Pantah               




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Date de dernière mise à jour : 20/09/2022